Agrafil du 6 février 2024

Liste Live

Quatre jours après que le Premier ministre a «mis en pause» l'élaboration d'Ecophyto 2030 jusqu'au Salon de l'agriculture pour en revoir «les indicateurs», le ministre de l'Agriculture s'est dit favorable, dans un entretien accordé à France Culture le 5 février, à ce que le gouvernement mette la «priorité» sur la mesure de «l'impact» des pesticides. Jusqu'alors, les plans Ecophyto se concentraient sur la réduction de l'usage des pesticides, et l'indicateur Nodu avait été construit pour en rendre...


Réagissant à l'expression de Marc Fesneau en faveur de l'indicateur européen HRI1 (voir ci-dessus), l'association spécialiste des pesticides Générations futures rappelle, dans un communiqué le 5 février, ses critiques formulées «depuis des mois» contre cette unité de mesure, et demande le maintien du Nodu, indicateur historique du plan Ecophyto, mesurant l'usage des pesticides. «L'objectif d'Ecophyto, c'est de réduire les usages, et HRI1 ne répond pas à cette commande. Il faut deux indicateurs...


«La question de la contractualisation et de l’extension d’Egalim à d’autres secteurs est une question largement devant nous… La porte est ouverte côté gouvernement. Puisque ça a pu protéger un certain nombre de secteurs, est-ce qu’il ne faut pas aller plus loin?», a déclaré le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, le 5 février, sur l’antenne de France Culture. Certains secteurs avaient fait le «choix» de ne pas intégrer les dispositions de la loi Egalim 2, comme les fruits et légumes, le vin...


«Nous aurons probablement des assignations» des autorités en lien avec les négociations commerciales avec les industriels, a déclaré le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, le 5 février, sur France Inter. «Nous savons que nous allons avoir des sanctions», a-t-il affirmé, quelques jours après la fin des négociations au 31 janvier. «Dès que les accords commerciaux sont finis à minuit, le lendemain l'administration vient pomper dans les ordinateurs tous les...


Le rapporteur public au Conseil d’État a estimé, le 5 février, que la loi est «suffisamment précise» sur les taux de service (pourcentage de produits livrés dans les conditions prévues dans le contrat) que peuvent demander les distributeurs à leurs fournisseurs sous peine de leur infliger des pénalités logistiques. Par conséquent, il recommande de ne pas transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soumise par le groupement d’achats Leclerc au...