Agrafil spécial Russie/Ukraine du 24 mars 2022

Liste Live

La Commission européenne a présenté, comme attendu, le 23 mars un ensemble de mesures pour répondre aux questions de sécurité alimentaires posées par l’invasion russe de l’Ukraine. Le dispositif se divise en trois grandes parties: des mesures pour soutenir directement l’Ukraine ainsi que pour agir au niveau international, des actions de court terme sur le secteur agricole de l’UE afin de limiter la hausse des prix et enfin des actions de plus long terme notamment pour réduire la dépendance du...


Dans un entretien accordé à Agra presse le 23 mars, le ministre polonais de l'agriculture, Henryk Kowalczyk, fait le point sur la situation «extraordinaire» et les «conséquences très variées» que la guerre en Ukraine a induites sur les filières alimentaires polonaises. Le gouvernement aurait déjà consacré «environ 3 à 4 milliards d’euros» pour accueillir les réfugiés ukrainiens, environ 2 millions depuis le début de la guerre. Pour faire face à l'inflation, Varsovie a supprimé la TVA «pour l...


Les ports maritimes ukrainiens, essentiels pour l’exportation de grains, mettront «du temps avant leur remise en marche», a estimé le 23 mars Jean-François Lépy, d.g. de Soufflet Négoce (InVivo). «Il ne faudra pas compter sur les ports maritimes ukrainiens pendant une bonne partie de la campagne 2022-23», a-t-il déclaré lors d’une conférence d’Intercéréales (interprofession). Des propos en contradiction avec ceux du ministre ukrainien de l’Agriculture Roman Leshchenko, pour qui les...


En marge du congrès de la FNC (chasseurs) le 22 mars, plusieurs voix parmi les chasseurs se sont inquiétées de l’appel du président de la République et du syndicalisme majoritaire à «produire plus», redoutant ses conséquences sur les aménagements favorables au gibier. Parmi les principales craintes des chasseurs : la mise en culture et l’autorisation des traitements sur les jachères, ainsi que l'assouplissement des objectifs de la Farm to fork, notamment en matière d’infrastructures...


Dans un communiqué du 23 mars, Greenpeace demande aux instances européennes et aux États membres «de réduire immédiatement la production industrielle de viande, d’œufs et de produits laitiers de manière à diminuer de 8% l’utilisation des céréales». Une proposition similaire à celle soutenue par 500 chercheurs dans une tribune publiée le 18 mars. D’après les calculs de l’ONG, 162,5 millions de tonnes de céréales de toutes sortes seraient actuellement utilisées pour l’alimentation des animaux d...