C’est une première vague d’avances sur indemnisations qui s’ouvre. Depuis le 22 avril 2022 et jusqu’au 20 mai prochain à 14 heures, les éleveurs de palmipèdes et gallinacés situés dans les départements de la Haute-Garonne, du Gers, des Landes, du Lot-et-Garonne, du Nord, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et de la Seine-Maritime qui ont subi un vide sanitaire du fait des interdictions de remises en place avant le 31 mars 2022 peuvent déposer une demande sur le site de FranceAgriMer (suivre ce lien).

 

Dans le cas des poules pondeuses, ce dispositif indemnise uniquement les pertes dues à un vide sanitaire prolongé en raison des interdictions de remise en place des volailles. « Les pertes économiques dues aux restrictions de déplacement pour les œufs de consommation dans le cadre de l’épizootie d’influenza aviaire de 2021-2022 seront par ailleurs couvertes par un dispositif d’indemnisations exceptionnel », précise FranceAgriMer.

 

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Seconde demande requise pour le solde

Un second volet sera mis en place « plus tardivement » pour les élevages « localisés dans les départements ayant été impactés par le deuxième pic épidémiologique. » Les élevages situés dans les départements concernés par le premier volet, et ayant subi des restrictions de mises en place après le 31 mars 2022 pourront alors déposer une demande d’avance sur indemnisation.

 

Quel que soit le volet, pour toute demande d’avance réalisé sur ce dispositif, « une demande d’aide ultérieure devra obligatoirement être déposée à l’automne pour régulariser cette avance », souligne FranceAgriMer. Lors de la crise de 2020-2021, le montant moyen d’aide versé était de 40 000 € pour les palmipèdes, 22 000 € pour les poules pondeuses et 11 000 € pour les autres gallinacés.

 

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(20/04/2022)